Contexte et objectifs
Suite à une séance précédente où Solène avait travaillé sur le thème du lâcher-prise symbolisé par le retrait du casque romain, elle a exprimé un sentiment d’amélioration générale, évoquant qu’elle se sentait "moins négative". Ce progrès se traduit pour elle par une meilleure gestion de ses émotions.
Cependant, elle a également signalé :
Une perception intrigante : juste après le précédent rendez-vous, elle a ressenti dans sa voiture la présence d’une énergie bienveillante et masculine, qui semblait lui poser la main sur l’épaule pour la soutenir.
Une persistance de rêves récurrents où elle est poursuivie, accompagnés d’un sentiment d’énervement, qu’elle souhaitait explorer davantage.
L’objectif de cette séance était donc de comprendre l’origine de cet énervement et d’identifier des clés pour l’apaiser.
Début de la séance :
Solène perçoit d’abord des fleurs de lys sans comprendre immédiatement leur contexte.
Derrière ces fleurs, elle distingue une forme plus complexe, mais elle a du mal à l’identifier.
Progressivement, cette forme devient plus claire : il s’agit de vitraux, et elle réalise alors qu’elle est à l’intérieur d’un bâtiment.
Elle décrit ensuite qu’elle se trouve dans l’allée centrale de ce lieu, à genoux.
Ses émotions deviennent plus nettes : elle ressent une tristesse profonde et un sentiment de solitude.
Elle commence à percevoir qu’elle est dans une église.
À ce moment, elle explique qu’elle a un bébé dans les bras.
Peu à peu, elle comprend que cet enfant est décédé.
La scène devient plus chargée émotionnellement : elle prie et supplie, demandant qu’on lui rende son enfant.
Elle remarque alors la présence de personnes derrière elle, qui lui tournent le dos, formant une sorte de demi-cercle. Parmi ces personnes, elle identifie le père de l’enfant. Ce rejet apparent amplifie son chagrin et sa solitude.
Dans la suite de la scène, Solène quitte l’église, laissant le bébé derrière elle. En sortant, elle décrit une sensation de chute dans l’eau. Un suicide.
Enfin, elle perçoit un rond blanc lumineux devant elle, qui marque la fin de l’expérience perçue.
Mon analyse :
Cette séance d’hypnose a plongé Solène dans une expérience profondément émotionnelle, où les symboles de perte, de désespoir et de transformation se sont entrelacés. L’église, ce lieu sacré, devient le théâtre d’un cri du cœur : la douleur d’une mère confrontée à une perte insoutenable, amplifiée par un sentiment d’abandon et de rejet. Le bébé, laissé derrière elle, incarne non seulement une tragédie personnelle, mais aussi une partie d’elle-même qu’elle n’a pas pu sauver.
La chute dans l’eau, vécue comme un suicide, est un symbole puissant de relâchement et de basculement dans l’inconnu. Elle reflète un acte de désespoir, mais aussi, sur un plan plus profond, une immersion dans l’inconscient, là où les blessures les plus profondes peuvent être revisitées et transformées. Ce saut n’est pas une fin, mais une transition.
Le rond lumineux qui clôt l’expérience agit comme un phare dans l’obscurité. Il symbolise une réconciliation possible, une lumière au-delà de la souffrance. Ce n’est pas la négation de ce qui a été vécu, mais une invitation à voir que même dans les moments les plus sombres, une forme de paix et de libération est accessible.
La séance a permis à Solène de revisiter une mémoire, qu’elle soit personnelle, symbolique ou issue d’une vie antérieure, et de commencer à apaiser une colère ancienne. Le suicide perçu n’est pas une fin définitive : c’est un appel à renaître, à se libérer du poids de cette histoire et à avancer. La lumière, douce et bienveillante, lui montre que chaque chute peut devenir un tremplin, et que même dans les abysses de l’âme, une transformation lumineuse est possible. ✨
Prenez soin de vous dès aujourd’hui.
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Stéphane PETIT,
Hypnothérapeute et Magnétiseur
51 Chemin de Sainte-Anne à Lunéville
Tél : 06 72 89 00 40
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